Sélène Saint-Aimé a sorti en 2020 son premier album sur le jeune label Komos, probablement l’un des plus exigeants et fureteurs en France en ce moment. Cette jeune contrebassiste (et poétesse), qui a fait ses classes auprès de Ron Carter, y donne sa propre vision du spiritual jazz et de l’avant-garde (il faut écouter ses somptueuses réinventions d’œuvres de Steve Coleman et Villa Lobos notamment). On y est transporté par des cordes sensibles et des mélopées polyglottes. L’instant de grâce de cette édition du Saveurs Jazz.