A quoi reconnaît-on une musique bien vivante ? Au fait qu’elle réussisse toujours à se régénérer au contact d’autres musiques plus récentes, mais aussi au fait que des musicien·nes né·es des décennies après son apparition aient toujours envie de la jouer selon les codes d’une période bien précise de son histoire. C’est le cas du jeune contrebassiste Pierre Marcus qui lance son quartet de choc dans l’âge d’or du bop/post bop quand Monk, Mingus ou Pettiford brûlaient les planches des clubs enfumés. Retour vers le futur du jazz !