Quand il a démarré sa carrière au milieu des années 80, le pianiste Manuel Rocheman fut souvent décrit comme le fils spirituel de Martial Solal. On connaît pire comparaison. Mais l’élève a depuis démontré qu’il écrivait son propre destin. Après des incursions ensoleillées vers le Brésil et l’océan indien, le voici de retour dans ce qu’il lui sied le mieux : le trio jazz classique, où tout est tellement codifié depuis plus d’un demi-siècle que seuls les plus grands réussissent à y imprimer leur patte.
© Jérôme Simonneau