Il existe deux manières d’apprendre : la théorie et la pratique. Julien Alour maîtrise les deux sur le bout de son embouchure. Après un brillant parcours académique, le trompettiste/cornettiste breton s’est vu débaucher par les grands noms du jazz hexagonal (Eric Legnini, les frères Belmondo, Jacques Schwarz-Bart, Aldo Romano, Tony Allen…). Mais il a aussi su désapprendre pour devenir lui-même. Vous entendrez donc peut-être planer les fantômes de Miles Davis ou de Freddie Hubbard, mais c’est qu’ils seront simplement sur le côté de scène à claquer des doigts.
© Jérôme Simonneau