Entre le jazz et le flamenco, c’est une longue histoire d’amour. Qui n’est a priori pas près de s’achever. Le saxophoniste Pierre Bertrand et sa Caja Negra en écrivent un nouveau chapitre, exalté, remuant, romanesque, comme peuvent l’être ces deux musiques. Parce qu’elles nécessitent toutes deux beaucoup de cœur, un sens accru de la liberté et du caractère. Trois qualités que réunissent sans mal les compositions de Pierre Bertrand. Quelle que soit la météo de ce lundi 10 Juillet, il fera chaud ce soir-là à Segré.
© Jérôme Simonneau