Le jazz est une musique qui s’est toujours nourrie de ce qui l’entourait. C’est ce qui en fait une musique éternellement vivante. C’est d’autant plus excitant quand des pans entiers de culture sont à portée de clic. Le guitariste David Chevallier fait donc prendre une direction nouvelle à son trio en empruntant au vieux folk américain ses banjos et guitares douze cordes. Le résultat est inédit et moderne, exigeant et évocateur. On pense à une BO de road-movie initiatique, où le héros ne pourra se tourner vers son futur qu’après avoir accepté son passé. Superbe !
© Jérôme Simonneau